Alain ROUSSET président du Conseil Régional d'Aquitain, reste Président de l'Association des régions de France (ARF). Il a été réélu ce mercredi 7 avril lors de la première assemblée générale de l'association depuis les élections régionales.
Jean-Paul HUCHON est vice-président de l'ARF.
Martin MALVY, en est le porte-parole
Claude GEWERC (Picardie) le trésorier.
"D'autres vice-présidences compléteront le bureau dans les prochaines semaines", a indiqué Alain ROUSSET, qui a précisé : "Et comme l'ARF est une association pluraliste, nos collègues de droite seront représentés" (Alsace présidée par l'UMP Philippe RICHERT...).
Michel VAUZELLE (Provence-Alpes-Côte d'Azur)
et Jacques AUXIETTE (Pays-de-la-Loire) souhaitaient proposer leur candidature, mais ils l'ont retirée à l'issue d'un tour de table qui donnait Alain ROUSSET gagnant.
Les Présidents de région demandent "solennellement" une audience au Président de la République, particulièrement pour aborder les conséquences jugées désastreuses de la dernière réforme de la fiscalité.
Une réforme suite à laquelle les régions n'ont en gros pour seul levier fiscal que la taxe sur les certificats d'immatriculation des véhicules. Et, estime l'ARF, "prive désormais les régions des moyens nécessaires à la poursuite des politiques qui viennent d'être largement approuvées par nos concitoyens".
Rencontrer le chef de l'Etat "au plus vite", aussi, pour "arrêter l'hostilité et le refus de dialogue à l'égard des régions", selon les termes d'Alain Rousset – pour "rétablir des relations normales", selon ceux de Martin Malvy.
"Cette réforme n'est pas populaire", réaffirme René Souchon (Auvergne), pour qui la défaite dans sa région des deux principaux porte-parole de cette réforme, Brice Hortefeux et Alain Marleix, n'est pas un hasard.
Et Jean-Paul Huchon, que ce soit face à cette réforme ou encore face à celle du Grand Paris, de parler de "textes de troisième tour parlementaire, destinés à nous serrer la vis". L'ARF vient d'ailleurs de décider de mettre en place un "groupe de travail" chargé de réfléchir à ce que serait un vrai "acte III" de la décentralisation.
Sur le fond, le discours de l'ARF est constant. Il s'agit toujours principalement de montrer, par maints exemples, que la hausse des dépenses des régions est liée aux demandes de l'Etat dans tous les domaines, dont celui des transports et infrastructures, surtout depuis le plan de relance.
"L'Etat nous demande de cofinancer ses actions et en même temps, il vient nous tancer", déplore Alain Rousset.
"On a très mal vécu le pilonnage calomnieux mené contre les régions", ajoute-t-il. Et plusieurs présidents de rappeler à qui de droit que "la campagne électorale est terminée"…
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L’APVF (Président est Martin MALVY) :
Pistes pour optimiser la maitrise de la dépense locale
L’Association des petites villes de France (APVF), dans une contribution écrite au groupe de travail sur la dépense locale, propose des pistes pour optimiser la maitrise de cette dépense tout en réaffirmant son opposition à la mise en place d’une norme d’évolution.
L’association appelle entre autres à une meilleure association des élus sur les paramètres affectant la dépense locale mais échappant à leur volonté, tel que par exemple l’impact des normes administratives et techniques ou des conditions statutaires et salariales relatives à la fonction publique territoriale.
L’APVF estime que la hausse de la dépense locale est restée modérée, notamment pour les petites villes, compte tenu du rôle de premier investisseur public des collectivités territoriales et des différents transferts de compétences. Dans son dernier rapport annuel, la Cour des Comptes avait elle-même souligné la responsabilité première de l’Etat dans la dérive des comptes publics en multipliant les exemples de transferts de compétence n’ayant pas participé à la rationalisation de la dépense publique.
Extraits de l'Article "LEMONDE.FR" 07.04.10 à 19h06
La guerre des provinces contre Paris est-elle déclarée ?
Quelques jours après la large victoire de la gauche aux régionales, initiatives et mouvements d'humeur se multiplient contre le manque de compensations financières de l'Etat aux missions nouvelles données aux régions et aux départements.
Premier à dégainer, les départements. Mardi 6 avril, les présidents de sept d'entre eux ontmenacé de saisir le Conseil constitutionnel "si aucune correction sur les transferts de charges n'est apportée en loi de finances rectificatives". Une initiative menée par Claude Bartolone, proche de Martine Aubry et président du conseil général de Seine-Saint-Denis (93). Ce département a présenté jeudi un budget en déficit – ce qui lui est interdit. Claude Bartolone estime à 75 millions d'euros la dette de l'Etat envers son conseil général et dénonce une"asphyxie" : "C'est un budget de révolte. ....
L'ASSOCIATION DES RÉGIONS VEUT ÊTRE REÇUE À L'ELYSÉE
L'association des départements de France (ADF) évoque une trentaine de conseils généraux menacés de déficit. Un chiffre supérieur à celui donné par la Délégation aux collectivités territoriales, qui parle de vingt départements présentant des risques de déficits cette année et évoque le chiffre de 62 pour 2011. En cause, selon les collectivités, le financement du revenu de solidarité active (RSA), de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) et de la prestation compensatoire du handicap (PCH). Autant de prestations qui auraient coûté 11 milliards d'euros aux départements, que l'Etat n'aurait compensé qu'à hauteur de 7,5 milliards, selon Le Parisien. ...