Comme en témoignait Jean-Michel GARROT, Maire d'Azet, colistier de Bernard PLANO durant la campagne, et agriculteur lui-même, les agricuteurs français sont inquiets, les familles d'agriculteurs sont en difficultés, elles souffrent...
Ce n'est pas par fantaisie qu'avec la liste Bernard PLANO - Martin MALVY, il propose :
- la création d'un fonds de solidarité permettant d'aider de façon encore plus réactive les agriculteurs en cas de crise, comme la Région l'a déjà fait lors de la crise de la vache folle, la grippe aviaire, la fièvre catarrhale, ou de la tempête KLAUS,
- une Aide à l'acquisition du foncier pour l'installation des jeunes agriculteurs, aux équipements et à l'accès au marché...
(voir article projet de la liste MALVY-PLANO sur ce site)
Les agriculteurs et leurs familles en ont besoin !!!
La Région Midi-Pyrénées a mis en place le
Voir le site de la région dédié au Réseau rural régional
La Région a raison, elle a su entendre les agriculteurs et l'actualité, encore aujourd'hui, prouve combien c'est nécessaire !
Aujourd'hui, des milliers d'agriculteurs "roulent" vers Paris. Dès 6h ce matin ils se sont rassemblés aux sorties des autoroutes pour s'engager à rejoindre le cortège des manifestants qui ira vers Nation, Bastille, République... En tracteurs ils devraient être plus de 1300 tracteurs à traverser les rues de Paris ce matin, à l’appel de la FNSEA, premier syndicat agricole.
C'est du "jamais-vu" dans la capitale… Après les producteurs laitiers, les maraîchers, les arboriculteurs, c'est au tour des céréaliers de manifester leur colère, leur "ras-le-bol", de dénoncer la baisse de leurs revenus et faire prendre conscience au gouvernement de leurs inquiétudes face à la PAC, dont ils sont les premiers bénéficiaires...
Une situation qu'il dénoncent comme être devenue "intenable" ! Ce sont majoritairement entre 10000 et 17000 agriculteurs qui sont attendus, majoritairement des céréaliers pour interpeller le gouvernement et Nicoles SARKOSY afin qu'ils cessent d'être hermétiques à leurs difficultés, à leurs alertes. Mais on sait qu'ils ne sont, hélas, pas les seuls à regretter ce manque d'acoute (voir articles du 1er aril, Nicoles Sarkosy, toujours aussi hermétique aux demandes d'une majorité de français, ou celui du 2 avril Reporter la fiscalité des plus riches vers les moins riches, les inégalités se sont creusées entre Français les plus aisés et le reste de la population !...
Article "leparisien.fr" du 27/04/2010
Extraits de l'article :
« L’an passé a été catastrophique en termes de revenus. Selon les endroits, un céréalier sur quatre, voire un sur deux, n’a rien gagné en 2009.
Nous espérons faire une bonne récolte 2010, mais il est impensable de supporter des prix aussi bas deux années de suite ! » s’inquiète Philippe Pinta, trésorier de la FNSEA et président d’Orama (l’organisation regroupant les producteurs de blé, de maïs et d’oléagineux).Rappelons qu’en 2007 et 2008 les céréaliers avaient engrangé des revenus exceptionnellement élevés. La FNSEA souhaite donc de nouveaux allégements de charges fiscales et sociales pour soulager la trésorerie des exploitations. En octobre 2009, puis lors du Salon de l’agriculture, fin février, l’Etat a déjà débloqué un plan de soutien massif à l’agriculture, comprenant 650 M € d’aides directes et 1,8 Md € de prêts à taux bonifiés. Au ministère de l’Agriculture, on promet cependant de « rechercher toutes les solutions possibles dans le cadre du comité de suivi des grandes cultures » installé très récemment. « Il manque aux céréaliers environ 80 € àl’hectare », revendique Philippe Pinta. Soit précisément le montant des aides européennes perdues cette année en raison du bilan de santé de la PAC (politique agricole commune).
La réforme change la donne : Décidée en 2008-2009, alors que les cours agricoles étaient élevés, la réforme vise à rééquilibrer les subsides de Bruxelles en faveur des éleveurs et des exploitations agricoles situées en milieux difficiles, et cela au détriment des céréaliers, traditionnellement premiers bénéficiaires de la PAC. Alors que les cours mondiaux du blé stagnent autour de 112-113 € la tonne, cette nouvelle politique tombe au plus mal pour les céréaliers"...
Article "www.ladepeche.fr" du 27/04/2010
Extraits de l'article :
..."Certes, il s'agit bien d'une action exclusive des bassins de production céréalière, mais on retrouvera à leur côté d'autres exploitants car les revendications sont finalement communes. Tous exigent un marché régulé ainsi que la mise en place d'un comité de suivi. Tous demandent aussi un allègement des charges qui découlent notamment des nouvelles exigences environnementales"...
..."Bien sûr, le Grand Sud n'échappe pas à cette chute de revenus d'autant plus sensible que l'année 2007 s'est révélée très trompeuse dans ses résultats. Profitant d'une flambée des cours, la tonne de blé dur se négociait alors autour de 250 euros, pour s'effondrer à 140 euros en 2008 et même 120 l'an passé. Mais les charges, elles, n'ont pas cessé d'évoluer à la hausse. De plus, autre particularité du Grand Sud, il bénéficie d'un potentiel agricole moindre avec des rendements parmi les plus bas de France. Entre un céréalier de la Beauce et un « petit » du piémont pyrénéen, le fossé ne cesse donc de se creuser.
En somme, c'est comme si le Sud-ouest se voyait infliger une double peine. Crise des céréales, crise du lait… La moitié du chiffre d'affaires de la ferme Tarn est représentée par l'élevage, l'autre par les grandes cultures couvrant pas moins de 330 000 hectares. C'est pourquoi les Tarnais se sont déplacés, même pour un voyage en coup de vent qui survient en pleine saison agricole"...
..."Jean Viard Sociologue, chercheur au CNRS : Comment expliquez-vous la grande manifestation d'aujourd'hui ? On ne peut pas le nier : il y a un vrai malaise chez les agriculteurs. Leur niveau de vie a baissé ces dernières années. Cette baisse a des causes conjoncturelles mais aussi structurelles. Il y a quelques années les cours du blé étaient très hauts et les céréaliers"...
Article complet "www.ladepeche.fr" du 27/04/2010, cliquez ici