Si la gauche est "en marche", l'UMP ne l'est pas vraiment, au Conseil régional en Midi-Pyrénées...

Dès la 1ère Assemblée plénière du Conseil régional, des tensions ont eu lieu. Mme BAREGES a souhaité la parole dès le début de la séance. Sa requête a été refusée par Martin MALVY. 
 Mais c'est une simple application de la loi !!! En effet, la loi stipule que personne ne peut monter à la tribune avant l’élection du Président. Alors Mme BAREGES...!

Puis Mme BAREGES a demandé interruption de séance dès l'annonce de la proposition d'augmentation du nombre des Vice-Présidents... Dès le 1er vote, elle a contesté le comptage des voix effectué par Martin MALVY, encore un échec, toutes les voix de l'UMP ne l'ont pas suivie. Il lui manque des voix de l'UMP, des défections de voix à l'UMP, elle en est médusée ! ... "A l'interruption de séance, l'assemblée assistera médusée à un accrochage entre Brigitte Barèges et son colistier maire de Tarbes Gérard TREMEGE . Rappellons-nous aussi que Gérard TREMEGE aurait bien aimé être tête de liste régionale à la place de Mme BAREGES....

  Bref, des interventions incessantes, comme elle en a l'habitude (Cf le débat de l'entre deux tour sur France 3 SUD), et toujours sans résultat efficace...   Il ne suffit pas de se dire chef de file de l'opposition pour être crédible...

Martin MALVY a pris la parole, après son élection (voir article ci-dessous : discours vidéo complet de Martin MALVY), puis il a donné la parole aux différents partis politiques.
  





Thierry SUAUD (Maire de Portet sur Garonne) , président du groupe socialiste, a annoncé, à la grande consternation de l'hémicycle, que le ministère du Travail venait d’accepter le licenciement des salariés protégés et délégués du personnel de Molex… "Ainsi, le gouvernement s’allie à ceux qu’ils appelaient des patrons voyous il y a peu… » dit-il...

  Pour Brigitte BAREGES, le parti victorieux, c’est celui de l’absention. Elle a demandé la mise en place d’un système permettant aux citoyens de poser leurs questions aux élus régionaux (Internet)... Elle s'est dit «très heureuse de rester dans ce groupe d’opposition uni et investi» !!!! 
   "Groupe d’opposition uni et investi", a t-elle dit !!!
"Uni" ? On a vu que les votes des conseillers UMP ne montrent pas cette "union" puisqu'il y a eu par 2 fois défections de voix et dissensions dans ce groupe.
   "Union, union..." La mise au point de Gérard TREMEGE à l'égard de Mme BAREGES, à l'interruption de séance, dit autre chose : "Je fais partie d'un groupe mais je ne vais pas me laisser caporaliser" a-t-il confié. Ca promet pour la suite !  

Premier couac dans le camp Barèges-UMP

Article "libetoulouse.fr"  
 «Quand c'est allumé, vous appuyez sur OK»: Martin Malvy explique aux «nouveaux» de l'assemblée le maniement du petit appareil électronique à voter. Parce qu'à main levée, ils n'ont pas été plus de 20 élus de la droite à s'opposer à une proposition du président de gauche. Pouvant a priori compter sur 22 conseillers, l'UMP Brigitte Barèges s'en est tout de suite émue.

«Pas possible!» s'exclame-t-elle. Elle ne veut pas croire à deux défections dans son camp. Martin Malvy lui propose alors le recomptage par vote électronique. Lequel vote confirme et amplifie : ils ne sont maintenant plus que 19 à voter comme le voudrait la maire de Montauban...

Jamais deux sans trois. Un autre scrutin est organisé pour une question annexe où l'opposition ne recueille plus cette fois que 17 suffrages.

Á cette installation du nouveau conseil régional, Brigitte Barèges aurait peut-être rêvé d'un démarrage plus flambant. C'est dur le métier d'opposant très minoritaire...

UMP : 4 présidences sur les 16 commissions ?

Ensuite, Mme BAREGES a ensuite émis le souhait que le groupe d’opposition bénéficie de 4 présidences sur les 16 commissions. 
    Cette demande fut rejetée par Martin Malvy, qui a qualifié son groupe  de "minorité" plutôt que "d’opposition". Les commissions seront composées à la proportionnelle mais chacune aura un Président issu de la majorité (nous les découvrirons le 8 avril, lors de la prochaine séance plénière).

Mme BAREGES a encore insisté pour "ne pas parler de politique nationale lors des séances, ce n’est pas leur fonction».  Mais Martin MALVY , au contraire, comme la majorité des élus du Conseil régional sait que les décisions gouvernementales ont «un impact au quotidien sur les citoyens et nos collectivités» . En tant que représentante de l'UMP, elle devrait le savoir...